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lab parties : [2006]
Ne vous fiez pas aux apparences, Simple as
Pop est un groupe de rock... Des morceaux à tiroirs de
rock malade, noir et mélancolique, dont les ambiances
éthérées peuvent se transformer
soudainement en concentré de rage toujours
maîtrisée et retenue.
Simple as Pop est le projet de Steffen
Charron, qu'on retrouve aussi aux côtés d'Emilie
Simon. Sur scène, Simple as Pop et Landscape ne font
qu'un... et on retrouve également des musiciens
d'Overhead. L'album est signé sur le label Square Dogs.
"Languissant et spleenien, du rock
francais ambitieux." (Les Inrockuptibles)
Sur la label Square Dogs (Landscape, Simple
as Pop), Carp fait figure de projet post-folk, presque
anti-pop, sombre et intimiste. De leurs promenades acoustiques
se dégage une incroyable sérénité,
soudain maltraitée par des montées
électriques puissantes mais retenues. On retrouve
entremêlées toutes les influences
collectées par Antoine et Benoit au cours de leurs
aventures anglaises ou canadiennes, puis nordiques. Citons
pêle-mêle Low, Sigur Ros, Mogwai, Sonic Youth,...
Ex-voix de Purr, sublime et si
particulière, Thomas Mery signe son premier album solo
"A ship, like a ghost, like a cell". Au creux de
cette folk parée d'atours électroniques, toute la
rage de montées furieuses mais doucement acoustiques...
comme si, soudainement débranché, il avait
simplement décidé de continuer à jouer sur
le même registre ses mélodies
sophistiquées, tel un Nick Drake ou un Jeff Buckley
unplugged. Etonnant et envoûtant.
Chez Labside, question pop indé
subtilement mâtinée de post-rock (ou l'inverse),
on commence à se poser là. On pouvait donc
difficement passer à côté de ces
strasbourgeois dont les chansons-pop électriques,
rafraîchissantes et évidentes renvoient à
leurs tortures les inconditionnels de
l'expérimental-à-tout-prix. On retrouve dans
l'aéronef de vielles connaissances du meilleur de la
scène strasbourgeoise, officiant naguère (ou
encore) dans Whitehair, Loyola, Spide, Buggy, Original
Folks,...
Ventre
Collectif basé à San
Fransisco et au départ couple de scène, Thee More
Shallows vient de révéler son deuxième
album "More Deep Cut".
Leur premier album "A history of Sport
Fishing" reçoit en 2002 des critiques
élogieuses de la presse anglaise et américaine.
Onze titres d'une beauté incomparable, des moments
sublimes et mélancoliques qui feront dire au magazine
"Time Out" à Londres "qu'ils sont le
parfait croisement de Neil Young et de Mogwai".
Depuis leur son s'est enrichi, s'est fait
encore plus ample, invitant toujours plus de collaborateurs qui
enrichissent une palette de plus en plus large et faisant de
"More Deep Cut" un endroit fragile d'où le
monde tournerait autour de vous. Piano toy et accordéon
percutent violemment des sections de cordes et provoquent un
effet de tornade dans laquelle la voix de Dee Kessler serait
l'oeil immobile et sensible. C'est justement cet effet
mélangeant calme et chaos, qui fait de cet album un
événement splendide et incomparable dans
l'univers musical d'aujourd'hui.
Thee More Shallows débutera sa
tournée française avec Le Molodoï,
après un passage à La Route du Rock - collection
Hiver à Saint-Malo en février.
Partir de rien, alors que le grunge
s'épuise, et apprendre pendant huit ans la musique
ensemble, voilà une expérience peu commune. C'est
sans doute l'un des secrets de Paranoise, cinq strasbourgeois
qu'il est difficile et inutile de classer tant on y
reconnaît tout ce qu'on aime ! Sans aucuns complexes,
Paranoise réussit là où bien d'autres ont
échoué... une synthèse, étonnante
de créativité, des univers noisy, pop et
post-rock, au long d'un répertoire éclectique,
très fourni, où chaque changement de phase
explore un nouvel univers sonore. Les phrasés
éthérés et lumineux des deux guitares, en
parallèle et en harmonie, laissent place aux riffs noisy
surmontés de chorus aériens. Le groupe
maîtrise le son à merveille et s'appuie sur un
socle basse-batterie solide, profond et bien en place. La voix
est tantôt pop et relevée par celle du batteur
pour des choeurs émouvants, tantôt rauque et
rageuse. Dans la veine des Fugazi, Chokebore ou Sonic Youth, un
groupe étonnant et prometteur, à découvrir
absolument.
VENTRE n. m. (latin venter). Partie
inférieure et antérieure du tronc humain
renfermant principalement les intestins. (syn. abdomen.)
"There must be something that we can
do against them...?!" Les onze mots de cette
étrange question (dont l'enigmatique onzième
"...?!") sont autant de titres de "One",
somptueux premier album de Landscape, disponible le 14 mars
2006.
Les fréquences s'installent tout en
douceur, d'abord au travers de motifs aïgus aériens
et hypnotiques, ou d'une guitare qui s'échauffe comme en
suspens, puis sont soudain servies par l'irruption d'une basse
vibrante et profonde. Ici pas de violence ni de riffs faciles,
seule une puissance élégante et dense, de la
couleur de celle de Sigur Ros ou Mogwaï, comme
bienveillante, qui nous absorbe entièrement. Pas de
doute, c'est bien pour ça qu'on aime le post-rock.
Autour de Guillaume de Chirac, principal
compositeur déjà de The Misadventures Of...,
officient des musiciens de l'excellent groupe indie pop
Overhead, qui tournent également avec Sébastien
Schuller et Emilie Simon... on a déjà vu de pires
cartes de visite.
"...une pop mélodique,
atmosphérique, tout en finesse, jouant sur la
répétition de riffs écorchés et
d'arpèges électriques." Indiepoprock.net
"10 Short Tales", premier album
sorti il y a un an déjà sur le label Labside,
dans lequel riffs rageurs et progressions lancinantes se
mêlent à des voix pop et des arrangements
planants, a reçu un accueil plutôt enthousiaste de
la critique pop indé. Avec de nouvelles compositions
plus brutes, empruntes de post-rock et d'emo, Triptonic
prépare dèjà son imminent deuxième
album et laissera toute son énergie atmosphérique
et électrique s'échapper dans le grand hall
Molodoï...
L’énergie post punk core
prend toute sa mesure à l’aide de grosses guitares
distordues sur lesquelles Murder City Devils, Bluetip,
Retisonic ou Pilot To Gunner n’auraient pas craché
dessus. Bien évidemment on retrouve une basse qui
charpente l’ensemble pour donner une becqueté de
groove, histoire qu’on mouille nos t-shirts sur le dance
floor. Avec The Lovekill c’est bien un ticket gagnant que
tu as raflé pour un aller retour dans la fin des
années 1980 début 1990, destination Washington DC
et son célèbre label Dischord (Rites Of Spring,
Fugazi, Soulside, Jawbox)....
Le groupe JORDAN est un trio né en
janvier 2004 à Paris. Sa musique évolue entre
college rock et indie pop, le tout mêlée à
une énergie scénique héritée des
groupes garage. Cela se traduit par la collision de la
spontanéité mélodique des groupes pop US
comme Weezer, The Juliana's Theory ou The Get Up Kids et
l'émotivité rugueuse de l'école d'Omaha
(Bright Eyes, Desaparecidos, Statistics,...).
Privilégiant la scène, le groupe c'est
déjà produit aux côtés de Last Days
of April, Statistics, Elevate Newton's Theory, Federal, The
Plus Nomination, Ted Léo and the Pharmacists,...
Comme des garçons, Mademoiselle
crée un univers voisin de l'indie américain et de
la scène suédoise. Un univers de toile de
guitares élégantes et sophistiquées et de
lignes de claviers entétantes dynamisées par des
beats explosifs, soutenant des mots choisis, récits de
mémoire, de souvenir et du temps...
